







Work in progress
huile sur toile, 116*89 cm (F50)
En écoutant/regardant Samson puis Iphigénie, tous deux présentés au festival d’Aix-en-Provence
morceaux choisis:
en écho à la symphonie du même nom d’Antonín Dvořák
Work in Progress
Peinture à l’huile sur papier encollé sur toile
215×300 cm
Commencée en octobre 2021 dans mon atelier à Marseille, elle est restée dans mes cartons jusqu’en mars 2024.
Par petites touches ou grands coups de pinceaux (en majorité des petites touches), la peinture a évolué, au fur et à mesure du temps qui passe, du changement de saison, des événements de l’actualité (pas folichonne comme vous le savez), du quotidien familial et des pensées, certaines macabres et profondes, d’autres joyeuses et légères.
Astuce : vous pouvez cliquer sur une image pour la voir en plus grand et faire défiler les différentes photo sous forme de diapo.
Mon environnement immédiat y est aussi pour beaucoup (temps ensoleillé 90% de l’année+ végétation luxuriante) et surtout, last but no least, la musique que j’écoute, classique essentiellement pour la peinture:
Le motif a évolué comme le ying et le yang, comme l’infini, comme un va et vient, comme la vie, j’espère l’exposer bientôt ;)
Invitée à exposer des petits formats par l’association Musée Home de l’EM Lyon, j’ai initié une série de peintures à l’encre de chine sur du joli papier trouvé au Royal Academy of Arts (London).
Comme c’est souvent le cas, dans mon processus artistique, j’ai réalisé ces 11 peintures en écoutant l’aquarelliste reporter Noëlle Herrenschmidt interviewée par Caroline Broué dans l’émission A voix nue sur France Culture. Tous ces noms sont importants, ils situent l’action.
J’aime beaucoup le podcast A voix nue qui se déroule sur une semaine, 5 interviews de 30 minutes où l’artiste se présente et raconte son parcours
Noelle Herrenschmidt a un parcours inspirant, son processus créatif est très différent du mien (elle peint sur le vif, au milieu du monde…).
C’est tout cela que j’ai mis dans ces Encres de Chine:
Et puis, dans ces encres, il y a un peu de l’Aveyron, de musique et de rythme, de danse… de ces choses qui m’occupent constamment l’esprit, mon monde intérieur.
J’ai commencé l’année scolaire en reprenant la peinture à l’huile que j’avais trop longtemps mise de côté.
Je pars souvent avec une idée en tête, une intention comme un but final, à en oublier le processus qui petit à petit prend sa place. Pendant l’acte de création, les pensées se précipitent, elles prennent forme et évoluent dans le tableau. Mais il ne vaut mieux pas chercher à les décrire car elles s’éthèrent. C’est pourquoi il n’est pas toujours évident de trouver un titre à ce que l’on a peint.
Ceci étant, j’ai eu comme une illumination au début de l’été 2023 (je suis longue à la détente): ce tableau ayant trouvé pour acquéreurs une famille d’artistes (1 duo céramiste+comédien et une ribambelle de petits musiciens), il m’est apparu le titre « Songe d’une nuit dété ».
Ne l’ayant pas encore lue, ni vue au théâtre (mais apparemment elle n’est pas souvent jouée), je me suis dit qu’il fallait (injonction) que je lise cette pièce avant de pouvoir – en toute légitimité – (ici on voit apparaître timidement le « syndrome de l’imposteur ») baptiser mon œuvre comme celle de Willy (tu ne m’en voudras pas? si tu savais le surnom qu’on me donne).
Et c’est alors que, 1ère coïncidence, l’image de la couverture de l’édition (il faudra repasser pour les tournures brèves) que j’ai trouvée à la bibliothèque avait les mêmes couleurs que ma peinture!
Puis, en lisant cette courte pièce c’était assez amusant pour moi d’imaginer que ma peinture puisse être destinée à un ami, comédien, drôle, ayant le sens de la contradiction et dont la première pièce interprétée de sa création avait ce même genre de digressions et de pause dans l’action.
Enfin, s’il fallait que je me justifie sur le fait de m’approprier ce titre, je puis vous prouver que j’ai peins cette peinture en été, et comme j’aime l’exactitude et que nous étions plutôt à la fin de l’été , j’ai préféré modifier la tournure du titre qui reste valable en ce qui me concerne puisque je rêve souvent éveillée, et que l’acte de peindre amène le songe, d’où ces pensées…éthérées, la boucle est bouclée.
Si vous m’avez lue jusqu’au bout, vous pouvez commenter mon post, m’envoyer un mail ou commenter n’importe lequel de mes posts sur les réseaux sociaux par ces mots: « merci Shakespeare ».
série d’esquisses au fusain.
sources d’inspiration : les serres du jardin des plantes à Paris (sur les traces du douanier Rousseau), le jardin Alexandre 1er à Toulon qui est magnifique et même la serre tropicale d’Isola Bella sur le lac Majeur en Italie!
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Voici, à chaud, mes projets en cours:
L’an dernier, je vous annonçais l’installation de mon atelier à Marseille. Je m’étais donné un an pour tenter l’aventure. Cette expérience s’est achevée fin février, elle aura duré presque 18 mois .
J’y ai gagné un sentiment de liberté , un peu d’ouverture aux autres IRL, des grandes plages horaires de travail sans distraction et la découverte d’une ville qui vibre, un poulailler ! Il y a deux ans j’avais besoin de dissocier la vie de famille et la vie d’artiste. J’en suis revenue ! Retour à Toulon mais pas à la case départ: Après la stratégie des vases clos je tente celle des vases communicants ;-)
Je cherche à présent un nouvel atelier à Toulon, stay tuned!
Du 2 jeudi décembre au samedi 8 janvier 2021, le 2biS lance sa 1ère édition de Petite Foire d’Art Contemporain.
Au total, 13 artistes investissent l’espace.
« L’idée est que tu puisses, pour Noël, pour toi, pour tes proches, faire l’acquisition d’une œuvre, d’un objet d’art, ou tout simplement pour satisfaire ton ascétisme. »
❤ Tiphaine Dubois, graphisme
❤ Faustine Falaise, Initiatrice de l’événement, dans la continuité des 2 premières éditions proposées à l’atelier 162, boulevard libération.
et à cette occasion, je viens passer deux samedi avec ma presse:
*print session, de quoi s’agit-il? Vous avez un t-shirt auquel vous tenez mais qui n’est plus de sa première fraîcheur, vous me le passez et en un tour de presse, je vous le rends sublimé
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Retour en images sur cet événement:
La semaine dernière j’ai imprimé des colibris sur des vieux faire-parts puis je les ai laissé sécher en vrac sur mon établi.
Prochaine étape, retoucher les faire-parts pour les « anonymiser ». Je pense que je vais aussi y mettre de l’aquarelle et de l’encre de Chine.
La suite au prochain épisode ;)
Il existe pas mal de challenges ou défis qui sont lancés sur Instagram, le plus connu étant Inktober qui, comme son nom l’indique, a lieu au mois d’octobre et permet à qui veut de participer en publiant tout au long du mois un dessin par jour. Pour voir les publications, il suffit de chercher #inktober ou ses dérivés, #inktober2020…
Il y a aussi #drawthisinyourstyle qui rassemble des dessins sur un modèle à réaliser en restant dans son style.
Plus spécialisé, #36daysoftype, 36 jours pendant lesquels des illustrateurs, artistes, designers dessinent les lettres de l’alphabet et les chiffres.
L’idée derrière tous ces challenges est de stimuler la créativité et donner de la visibilité sur son travail à un public qui ne nous connait pas forcément.
Tout ça pour dire que je me suis initiée avec la pratique des challenges en participant à #jolimai2021, lancé par l’illustratrice Lavilletlesnuages, qui consiste à dessiner un mot par jour.
Je ne suis pas très assidue: j’ai commencé le 5 avec « cheveux » et je suis allée, pour l’instant jusqu’au 11 avec « cavalier », je pense faire un pot pourri pour les jours qui manquent.
En ce moment, je travaille sur une série sur la bouche, je réfléchis à son titre:
Bouche bée
Bouché(e)
La bouche en coeur
Le lien évident avec la parole, la nourriture, l’air, le rapport à l’autre. Et moins évident, le lien avec les trous noirs, la planète, dedans dehors…
Tout ce qu’on laisse entrer ou sortir.
La bouche qui goûte et qui dégoute.
Tout ce qu’on maîtrise ou pas.
L’impact
Mélange de gravure monotype, d’encre de chine, d’aquarelle et de pastel.
Artiste officielle depuis mes 33 ans, j’ai travaillé toutes ces années depuis chez moi, au milieu du quotidien familial. Cela n’a pas toujours facile de se concentrer et j’ai enfin pris la décision de tenter l’aventure de l’atelier à part, hors de chez moi, pour pouvoir être pleinement artiste.
Je loue donc depuis quelques semaines un appartelier à Marseille et je me suis fixée un an pour réaliser mon objectif: pouvoir subvenir à mes besoins d’artiste.
A ce sujet, vous pouvez soutenir mon projet grâce à Patreon, une plateforme qui offre une forme de mécénat et permet une relation privilégiée entre les créateurs et leur public:
www.patreon.com/paulinedouady
merci à Cécile pour les photos et à Aliénor pour son accueil.
Après le succès du festival de l’estampe, Empreinte, le Télégraphe a accueilli pendant une année l’atelier lithographique de Mario Ferrerri et Joël Ramos, l’occasion rêvée pour moi de poursuivre mes expérimentations sur pierre!
J’ai commencé par des essais de matières et de motifs, l’idée était d’avoir une variétés d’empreintes sur la pierre et d’observer le résultat à l’impression.
Puis je me suis lancée dans le dessin d’une manière noire. Pour cela il faut d’abord réaliser un aplat à l’encre lithographique, puis « gratter » (presque creuser) pour retirer le gras et faire apparaître les blancs ou lumière:
et voici le résultat sur papier, la pierre ayant été très affectée par les multiples préparations, Mario a fait plusieurs tirages, tous très différents ce qui en fait des états distincts plutôt qu’une série.
Dans un tout autre registre, je voulais faire une litho en plusieurs couleurs, ce qui implique de travailler avec plusieurs pierres (une pierre par couleur) et des calques. Avec le confinement, mon travail s’est malheureusement interrompu après la deuxième couleur:
Au programme: expositions, conférences, ateliers, démonstrations d’artistes, projections et et réalisation d’une œuvre collective. Le temps d’une semaine, Le Telegraphe a donné rendez-vous aux amoureux de l’estampe, aux curieux, aux initiés, aux néophytes. Le temps de découvrir, de rencontrer, d’apprendre, d’expérimenter et évidemment de laisser son empreinte.
Retour en images avec les photos de Sylvain Thiollier réalisées pour Le Telegraphe:
session Balkanic Boomerang de décembre avec Rona Hartner au Télégraphe. vivement la prochaine!
BALKANIC BOOMERANG qu’est-ce que c’est?
recyclez et donnez une seconde chance à vos vêtements par le biais d’une transformation “Boomerang”. Apportez vos chemises, pantalons, jupes, sacs (de préférence de couleur blanc). La magie du Balkanic Boomerang vous retournera vos vêtements colorés et décorés. C’est au Telegraphe que vous allez lancer vos vêtements et, le temps d’un court voyage dans les Balkans, ils vous reviendront fleuris et colorés dessinés par Pauline Douady et Rona Hartner autour d’une thématique sur le Telegraphe et les Balkans.
plus d’infos sur Le Télégraphe ici
Sortes de Kakemono, impression de bois gravés sur des rouleaux de papier.
je choisis les couleurs et le rythme du motif imprimé en fonction de mon humeur, de la personne à laquelle je le destine ou de l’environnement.
Pour Margot (10 ans), « Haribo »:
mur de cuisine zebrée:
mur d’escalier, « pluie de fleurs »: