Songe d’une fin d’été

J’ai commencé l’année scolaire en reprenant la peinture à l’huile que j’avais trop longtemps mise de côté.

Je pars souvent avec une idée en tête, une intention comme un but final, à en oublier le processus qui petit à petit prend sa place. Pendant l’acte de création, les pensées se précipitent, elles prennent forme et évoluent dans le tableau. Mais il ne vaut mieux pas chercher à les décrire car elles s’éthèrent. C’est pourquoi il n’est pas toujours évident de trouver un titre à ce que l’on a peint.

Songe d’une fin d’été, 2022, huile sur toile, 81*100cm

Ceci étant, j’ai eu comme une illumination au début de l’été 2023 (je suis longue à la détente): ce tableau ayant trouvé pour acquéreurs une famille d’artistes (1 duo céramiste+comédien et une ribambelle de petits musiciens), il m’est apparu le titre « Songe d’une nuit dété ».

Ne l’ayant pas encore lue, ni vue au théâtre (mais apparemment elle n’est pas souvent jouée), je me suis dit qu’il fallait (injonction) que je lise cette pièce avant de pouvoir – en toute légitimité – (ici on voit apparaître timidement le « syndrome de l’imposteur ») baptiser mon œuvre comme celle de Willy (tu ne m’en voudras pas? si tu savais le surnom qu’on me donne).

Et c’est alors que, 1ère coïncidence, l’image de la couverture de l’édition (il faudra repasser pour les tournures brèves) que j’ai trouvée à la bibliothèque avait les mêmes couleurs que ma peinture!

Puis, en lisant cette courte pièce c’était assez amusant pour moi d’imaginer que ma peinture puisse être destinée à un ami, comédien, drôle, ayant le sens de la contradiction et dont la première pièce interprétée de sa création avait ce même genre de digressions et de pause dans l’action.

Enfin, s’il fallait que je me justifie sur le fait de m’approprier ce titre, je puis vous prouver que j’ai peins cette peinture en été, et comme j’aime l’exactitude et que nous étions plutôt à la fin de l’été , j’ai préféré modifier la tournure du titre qui reste valable en ce qui me concerne puisque je rêve souvent éveillée, et que l’acte de peindre amène le songe, d’où ces pensées…éthérées, la boucle est bouclée.

Si vous m’avez lue jusqu’au bout, vous pouvez commenter mon post, m’envoyer un mail ou commenter n’importe lequel de mes posts sur les réseaux sociaux par ces mots: « merci Shakespeare ».

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